Vous n’avez pas besoin d’y croire pour que ça existe
Laëtitia Badaut Haussmann, Salomé Chatriot, Ivan Cheng, Chris Cunningham, Pierre Demones et Inner Light, Jesse Darling, Kevin Desbouis, Peter Fischli & David Weiss, Garance Früh, Timothy Morton, General Motors et Norman Bel Geddes, Dominique Gonzalez-Foerster, Amal Guichard, HaYoung, Rem Koolhaas, Mike Kelley, Ibrahim Meïté Sikely, Rafael Moreno, Pamela Rosenkranz, Harilay Rabenjamina, Tschabalala Self, Colin Self, Erwan Sene, Tommaso di Stefano Lunetti, Emma Stern, Frances Stark, Hito Steyerl, Pol Taburet, Apichatpong Weerasethakul, Gaspar Willmann…
Théo Casciani interroge le devenir des œuvres dans le monde d’après, entre dystopie et multiverse, en transformant le site nantais du Frac en un espace autre, à la fois manufacture, laboratoire et data-center.
« Un personnage s’aventure vers le grand hangar qu’iel observe chaque jour depuis sa chambre. De quoi s’agit-il ? Une zone de stockage, une banque de données, peu importe ; c’est un laboratoire. En mettant en scène ce décor mystérieux dans l’espace d’exposition, le public prend part à la simulation, à ce futur. Il s’agit dès lors d’endosser les missions d’un Frac, de la collection à la médiation ou la conservation, en se demandant ce qu’il advient des œuvres d’art, tantôt reliques tantôt cobayes, exploitées, piratées ou corrompues, dans ces lieux de préservation du savoir que sont les datacenters, le nom qu’on donnait autrefois aux musées et aux bibliothèques. »
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Direction : Claire Staebler
Design d’exposition : Simon de Dreuille
Graphisme : Marie-Mam Sai Bellier
En partenariat avec le CIRVA
Cette exposition a reçu le soutien de la Fondation d’entreprise Sodebo et du Royaume des Pays-Bas.